Feuille de Lotus N°62, Création d’un bassin en mode gravitaire

Création d’un bassin en mode gravitaire.

Il n’y a pas de question à se poser, si on fait du neuf, il est impératif de faire un bassin en gravitaire. Tout simplement parce que les déchets, au lieu de rester dans le bassin ou d’être mis en morceaux par une pompe, seront acheminés intacts vers la filtration et donc plus de dépôt désagréable dans le fond du bassin et un traitement plus facile. Le bassin gravitaire coûte-t-il plus cher que le bassin en mode pompage ? Oui pour la construction, mais pas forcément beaucoup plus, et surtout, il peut être plus économique en électricité. On parle d’un bassin totalement gravitaire, pas semi-gravitaire. Dans un semi-gravitaire, il y aura une pompe qui relèvera le niveau d’eau dans une partie de la filtration. Le but d’un bassin en totale gravité est de débarrasser l’amateur des tâches ingrates, il doit juste y avoir quelques purges à faire et pouvoir confier la surveillance du bassin à un néophyte pendant son absence. Souvent le gravitaire est un vivier, pourtant il peut l’être pour un bassin de type naturel ; mon premier bassin en 1992 était en gravitaire et pourtant j’avais des iris et des nénuphars dedans. Avant de commencer la construction, il faut faire un dessin avec tous les détails.

Plusieurs types de construction existent.

Le bassin en pleine terre.

Il sera le moins cher. Vous creusez la forme désirée sur au moins 1m50 de profondeur, vous évitez les paliers qui sont un risque de pollution. Il faut placer la ou les bondes de fond 110mm (pas de bonde en 50mm réservée au semi-gravitaire) ; le nombre de bondes de fond dépend du volume du bassin et de la surface de celui-ci. Sachant que l’on filtre un bassin en moyenne en deux heures et que l’on passe entre 10 et 12 m3 dans un tuyau de 110mm, on peut penser qu’il faut une bonde de fond pour un bassin maxi 30m3 et deux bondes pour un bassin jusqu’à 50m3, sans oublier que l’on placera obligatoirement un skimmer 110mm.

Bonde simple et bonde avec aération.

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Pose des Bondes avec du tuyau pression, pour un bassin pleine terre il n’y a pas besoin de couler une dalle, du béton autour des bondes suffit, on nivelle le fond avec du sable.

bonde avec tuyau pression

Skimmer tube en diam 110 et skimmer de rive.

skimmer tube 110skimmer de rive

On peut aussi se baser sur la surface au fond du bassin et prévoir qu’une bonde aspire sur un périmètre de 2m donc pour un bassin dont le fond fait 7m on placera deux bondes. Si l’on place trop de bondes de fond, on aspirera moins sur chacune d’elles et ce sera négatif. Faut-il mettre une bonde de fond avec aération ? Pour moi la différence de prix est trop importante par rapport à l’utilité ; de plus un jour, il vous faudra plonger dans votre bassin pour nettoyer la membrane. La bonde de fond sera reliée au local technique par un tuyau pression en 110mm. En France le tuyau 110mm n’est pas courant, certains commerces Koï vendent les bons tuyaux, autrement il faut aller chez les spécialistes de la plomberie (Pointp, Pumplastiques). Il faut utiliser des coudes à 45° et pas à 90°, cela facilite la circulation de l’eau et donc moins de perte de charge. Pour la pose de la bonde et du tuyau, on fait une tranchée et surtout on scelle la bonde (elle est fragile) avec du béton, le tuyau est très résistant et ne risque rien, on met une bonne couche de sable dans le fond du bassin pour le niveler et lui appliquer une légère pente vers la bonde ; vous arrêtez à ras de l’anneau de la bonde de fond. Dans l’idéal, on peut filtrer l’hiver un peu plus haut (cela permet de laisser les Koï au repos) en mettant une bonde de paroi environ 60 cm sous la surface, on utilisera là aussi du tuyau pression jusqu’au local technique.   Le local technique est enterré et construit le plus proche possible du bassin ; si un mur est commun au bassin ou très proche du bassin, il faudra que ce mur soit construit en parpaings à bancher (parpaings creux que l’on ferraille et ensuite on remplit de béton)  ; dans l’idéal le local sera aussi profond que le bassin et sera construit en parpaings, le ou les tuyaux des bondes de fond arriveront dans le bas du local technique (attention deux bondes égale deux lignes jusqu’au filtre, on ne relie jamais deux bondes ensemble). Avant de mettre une vanne vous placerez un Y, sur une sortie de ce Y,  vous mettrez un tuyau 110mm qui montera le long du mur du local jusqu’à 10 cm plus haut que le niveau maxi du bassin, ce tuyau vous servira pour passer un furet afin de nettoyer le tuyau jusqu’à la bonde ; il peut arriver que celui-ci se bouche avec des algues, et si vous voulez changer la vanne qui ferme la bonde de fond, vous passerez dans ce tuyau un ballon obturateur qui lors du gonflage stoppera l’eau le temps du changement (pas de vanne sur ce tuyau, vous serez plus haut que le niveau maxi).  Sur l’autre sortie du Y, vous placerez une vanne : bien que plus chères, ma préférence va aux vannes à billes car j’ai  en huit ans  changé deux fois les vannes guillotines à cause de la non- fermeture correcte (pour exemple deux vannes fermées, j’ai encore une arrivée d’eau de 500 litres en 5 minutes). Après la vanne, vous placez un nouveau Y. Une sortie  servira à faire des chasses pour nettoyer le tuyau et faire un appel d’eau tout autour de la bonde, vous placerez après le Y une vanne et un tuyau 110mm qui ira à un égout ou un point bas avec un vide-cave. L’autre sortie ira à la filtration. Pour le skimmer, il faut vous diriger sur un skimmer de rive, soit un skimmer tube avec panier en sortie 110mm ou un skimmer de paroi avec panier en sortie 110mm, le panier évite qu’un Koï ne rentre dans le tuyau et retient les feuilles et gros déchets. On ne met pas de skimmer flottant avec pompe incorporée. Voilà, après avoir placé vos bondes et skimmers, vous vérifiez qu’aucune pierre ou silex ne dépassent de la terre afin d’éviter de déchirer la bâche EPDM, un géotextile sera placé entre la terre et la bâche, vous découpez le géotextile tout autour de la bonde de fond. Pour calculer la taille de la bâche, il faut utiliser une ficelle ou un tuyau d’arrosage que l’on place sur la terre une fois dans le sens de la longueur du bassin et une fois dans la largeur, bien faire attention que vous touchez bien les côtés et le fond du bassin. Ensuite vous mesurez la longueur de la ficelle ou du tuyau utilisé + 1m pour chaque mesure (1m soit 2 x 0.50 de plus de bâche pour la bordure du bassin, comme recouvrir de l’ecolat), pour exemple, 8m de ficelle en longueur et 6m en largeur donneront 8+1×6+1=63m2 de bâche. Lors de la pose de la bâche, vous aurez forcement des plis ; pour une meilleur hygiène du bassin, vous pouvez coller les plis avec du tec7 (mastic colle). Pour la pose de la bâche qui est lourde, prévoyez d’être plusieurs, par temps chaud c’est plus facile. Dès la pose finie, vous vérifiez que vous avez bien les 50cm qui dépassent tout autour du bassin ; quand tout est ok, on peut se concentrer sur la finition de la bonde de fond, le faire si vous êtes seul ou à deux, autrement attendez que vos amis soient partis, il ne faut pas être distrait. Vous avez à votre disposition une bague de serrage, les vis, une cartouche de tec 7 (ou produit identique) et un pistolet à silicone, une bouteille d’acétone, un cutter, un chiffon, un tournevis, un crayon.

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Pour commencer, on nettoie la bâche au niveau de la bonde avec de l’acétone, ainsi que la bague  que l’on  place juste au-dessus de la bonde, le plus difficile étant de retrouver l’emplacement des vis sous la bâche ; vous tracez le tour intérieur de la bague sur la bâche, ensuite vous découpez la  bâche  au centre de ce cercle en laissant 2cm tout autour. On soulève la bâche, on vérifie qu’il n’y a pas de géotextile sur la bonde et on dégraisse dessous avec l’acétone, on peut maintenant replacer la bague et mettre la première vis sans la serrer de trop puis la suivante juste en face, ensuite mettre toutes les autres, vous découpez les 2cm de bâche qu’il reste. Maintenant, vous allez presque dévisser toutes les vis (attention il faut qu’elles restent un peu vissées), vous prenez le pistolet de tec7 et vous mettez du mastic sur la bonde sous la bâche et sous la bague au-dessus de la bâche, après vous serrez les vis (pas comme une brute) ; il ne vous reste plus qu’à lisser le mastic à l’extérieur et à l’intérieur de la bague. Le lendemain, on commence la mise en eau, surtout on relève le compteur d’eau ou on met un petit compteur pour tuyau d’arrosage, il est indispensable de connaître le volume de votre bassin. Au fur et à mesure du remplissage votre bâche va se tendre, quand elle aura bien pris sa place, vous pouvez placer la bonde de paroi et le skimmer, le mastic est mis comme pour la bonde. Sans oublier que selon le style de pompe que l’on utilisera il faut un ou deux retours d’eau au bassin juste sous le niveau. On utilisera de préférence des passe-parois en 110mm que l’on pourra réduire au cas où la pompe le nécessite et pas le contraire ; si possible les retours d’eau seront à l’opposé du skimmer. Prévoir un trop plein de votre bassin, cela peut servir lors de gros orages.

 

 

Le bassin et la filtration en dur enterrés.

Parmi ceux que j’ai vus, y compris le mien, on a un bassin d’une profondeur entre 1m70 et 2m, ce sont des viviers et le local technique est construit en étant juxtaposé au bassin donc avec un mur en commun. Les bondes de fond et les tuyaux sont coulés dans une chape ferraillée de 15 à 20cm d’épaisseur et les murs du bassin sont en parpaings banchés et ferraillés, le nombre et la place des passe-parois est identique au bassin en pleine terre. Il ne faut pas oublier de mettre un passe-paroi pendant la construction car après ce sera très dur, il faudra faire un carottage, cela n’est pas à la portée de tout le monde et cela peut coûter cher. Lorsque la structure du bassin est finie, il faut mettre le revêtement étanche que vous aurez choisi. Plusieurs possibilités :

1 –  Cela peut être une bâche EPDM ; si cela est possible il faut mettre une bâche sur mesure, elle arrivera chez vous déjà soudée et prête à être mise et là miracle il n’y aura aucun pli ; certains amateurs ajoutent entre le mur et la bâche une plaque de styrodur pour isoler du froid.

2 – Cela peut être de l’impermax ; ce revêtement forme une membrane d’élastomère.

3 – Vous pouvez faire un revêtement en résine polyester, plutôt le faire faire ;  c’est un travail pointu, il ne peut pas se faire l’hiver, il faut une température supérieure à 20°.

4 – Revêtement en Sika Top 209 réservoir, cela fait une membrane en micro mortier plastique, ce revêtement est utilisé dans l’industrie pour étancher les réservoirs d’eau potable.

Sur cette photo, les 2 tubes verticaux sot prévus pour le nettoyage des bondes de fond.

2 tuyaux verticaux pour nettoyage bondes,

Sur cette photo, au fond, un skimmer tube, un trop plein, 2 retours du filtre, une entrée haute pour l’hiver.

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un skimmer scellé dans un mur.

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Le bassin semi-enterré.

Ce sera un bassin de minimum 1m50 avec une partie hors-sol de plus de 80 cm, pour permettre d’avoir la filtration dans un abri de jardin. Le bassin peut être entièrement en dur comme la description du bassin enterré. Mais aussi, la version avec uniquement la partie hors-sol en dur, ou il est aussi possible de rehausser la hauteur en étalant tout autour la terre du fond. Mais attention la terre manipulée met très longtemps pour se tasser. Pour la pose des bondes de fond et des passe-parois c’est identique à la description du dessus. Le revêtement sera, selon la construction, une des quatre propositions citées plus haut.

La filtration.

Pour fonctionner le mieux possible avec le moins de perte de charges, la filtration, si possible, doit être installée le long du mur qui sépare le bassin et le local technique, car une filtration parallèle au bassin nécessitera moins de tuyaux en entrée et sortie.  Elle est calculée par rapport au volume du bassin ; comme nous avons utilisé un compteur d’eau pour le remplissage nous avons le volume exact, nous partirons sur l’hypothèse de filtrer le volume du bassin en deux heures. Pour être totalement en gravitaire, nous n’avons pas cinquante solutions, il faut oublier les filtres à grilles et les beads. Actuellement sur le marché, il n’y a que les filtres à tambour qui répondent à nos exigences, les amateurs qui en possèdent un sont formels, on ne fait pratiquement plus rien. Allez sur les sites marchands du Net, la quantité de marques qui vendent un filtre à tambour efface les autres produits du marché. Le prix peut être un frein, oui, mais s’il y a un secteur du bassin où il faut investir, c’est celui de la filtration mécanique, il vaut mieux acheter dès le début le bon produit que de modifier sa filtration au bout de deux ou trois ans et se retrouver avec du matériel d’occasion invendable. Le seul petit défaut du tambour, il n’aime pas l’arrivée importante de feuilles ou d’algues filamenteuses. Le défaut se corrige facilement : un ou des très bons skimmers paniers pour le problème des feuilles ; par contre il faut être présent pour vider le panier lorsqu’elles tombent. Pour les algues, il faut dès le démarrage de la pousse, mettre un anti-algue ou faire un traitement systématique. Quelques passionnés dont moi-même, nous avons mis avant le tambour une cuve collectrice ; moi, si je dois m’absenter en automne, je retire les paniers des skimmers et je mets des brosses dans la cuve, en rentrant je vide les feuilles mortes de la cuve et retire les brosses, pas besoin de laisser les brosses toute l’année, elles se saliraient inutilement et pour les algues je traite dès la pousse et au cas où elles se développent l’hiver et que le traitement ne marche pas en eau froide, je peux remettre les brosses dans la cuve. En plus, cette cuve peut vous permettre de relier tous vos tuyaux d’arrivée : par exemple, si vous avez deux bondes de fond + deux skimmers + une arrivée à -60cm pour l’hiver, cela fait cinq tuyaux, sur un tambour standard il n’y a que trois entrées, vous mettez vos cinq arrivées en 110mm dans le bas de votre cuve et vos trois départs en 110mm vers votre tambour dans le haut de la cuve. La pose d’un tambour est à la portée de tous. Il faut juste qu’il soit bien droit et que la hauteur de l’emplacement soit calculée par rapport à sa gouttière ; en effet, le haut de la gouttière doit être 1cm au-dessus du niveau maxi de votre bassin, d’ailleurs cette  gouttière vous servira de trop-plein, car si l’eau de votre bassin monte trop haut, elle montera aussi dans le tambour et comme vous avez uniquement 1 cm de marge et bien l’eau en trop partira dans cette gouttière.  Quel modèle de tambour choisir ? Vous avez les tambours en polypropylène ou inox ; en général les modèles en polypropylène sont moins chers et sont les modèles les plus vendus, notamment j’ai vu beaucoup de tambours Profidrum chez les amateurs. Pour le volume du modèle choisi, je conseille de prendre un volume de passage dans le tambour identique au volume du bassin. Par exemple : vous avez un bassin de 35m3, vous filtrerez environ 20m3 heure donc un modèle Profidrum 45/40 qui accepte un passage de 25m3 maxi serait suffisant, mais si possible il serait mieux de prendre le modèle 55/40 qui accepte un passage de 35m3 maxi car en passant vos 20m3, vous aurez moins souvent de nettoyage de la toile puisque la surface de celle-ci est plus grande, puis si vous agrandissez votre bassin vous ne changerez pas votre tambour. Lorsque la toile est sale une pompe à eau interne au tambour projette des jets sur celle-ci, l’eau sale part dans la gouttière. Dans  mon cas, le tambour se met en mode nettoyage environ toutes les 40 minutes et utilise environ 3,5 litres d’eau soit 36 nettoyages/jour x 3,5 = 126 litres d’eau donc sur une semaine 882 litres d’eau, cela peut paraître beaucoup mais mon bassin fait 42 m3, je dois changer 10% d’eau par semaine donc 4,2m3 ; l’eau utilisée par le tambour fait partie de mon changement d’eau.

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Voilà, le tambour étant installé, plaçons une filtration bio. Pour un grand nombre d’amateurs, la bio repose sur du tapis japonais et des hélix ou similaire, je suis aussi de cet avis. Un filtre à chambres sera placé après le tambour, ce filtre peut être réalisé par vous, avec des cuves de type récupérateur d’eau de gouttière ou acheté tout fait. Un compartiment ou une cuve en tapis japonais et l’autre compartiment ou cuve en hélix, plus ce sera grand, mieux ce sera. Vous avez sur votre tambour au moins deux sorties vers la bio, il est préférable de mettre une cuve sur chaque sortie plutôt que les deux cuves en enfilade sur une sortie, cela permet de passer plus lentement dans chaque cuve et profite mieux à la bio. L’hélix est un support très colonisable au m2, on partira sur un maximum de 40% d’hélix par rapport au volume d’eau de la cuve qui en contient. Pour exemple : une cuve de 800 litres contiendra un maximum de 320 litres d’hélix.

Photos d’hélix et tapis japonais.

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Comme l’hélix a du mal à se coloniser, il est conseillé de faire tremper les hélix neufs dans du permanganate pour créer des aspérités sur le plastique, il faut compter presque deux mois pour coloniser de l’hélix et seulement trois semaines  pour coloniser du tapis japonais, voilà pourquoi il faut mettre aussi du tapis japonais, en cas de traitement dans le bassin et la filtration, le redémarrage sera facilité car vous avez du tapis japonais. La cuve ou vous avez placé votre hélix sera plus aérée que la cuve de tapis japonais, il faut que l’aération fasse déplacer l’hélix dans tous les sens. L’hélix neuf est blanc et passe à une couleur ivoire quand il est colonisé. Voilà la filtration bio est faite, passons maintenant aux matériels électriques. En mode gravitaire il n’y a pas besoin de pompe pression, vous pouvez prendre des pompes éco, j’utilise une pompe tube, vous pouvez si vous le désirez mettre un airlift. Selon le modèle choisi, vous reliez la pompe au bassin par le passe-paroi prévu à cet effet ; si vous préférez un retour par cascade, vérifiez que la pompe choisie n’aura pas de perte de charge (l’hiver le retour par le passe-paroi est obligatoire).  Pour l’aération, il faut prévoir deux pompes à air, une pour la filtration et l’autre pour le bassin, je recommande la marque Nitto (pompe à piston, pas de membrane qui se déchire).

Pompe Nitto.

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UV immergée.

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Pour les UV, ce sera obligatoirement des immergés, il faut deux watts par m3, je recommande des amalgames qui durent plus longtemps.

Voilà, la description d’un bassin en gravitaire est terminée, il vous reste la décoration, là vous avez pleine liberté. Petit conseil : si votre partenaire n’était pas trop ravi(e) de ces travaux, laissez-lui la décoration ; chez beaucoup d’amateurs, la partie plantes et habillage des bords de bassin est faite en complicité.